Je reviens d'une petite balade dans la Baie de Somme, où l'on peut voir une faune et flore d'exception.

 

Je suis allé dans la Baie de Somme dans l'espoir d'apercevoir
"les sirènes de la mer".

Les phoques.



Pas facile de les trouver dans cette immensité.

Enfin jouant avec la ligne d'horizon, les phoques sont à portée de l'objectif (télé de 1000mn).
Regardez bien sur le banc de sable, pour pourrez voir qu'il y a une cinquantaine de phoques.

Et oui !! en France on peut observer des phoques !

La découverte des phoques de la Baie de Somme m’a procuré une très grande émotion.
C'était un instant magique...

Il est recommandé de se tenir à 300 mètres des phoques pour ne pas les perturber.

A cette distance, difficile de faire de bons clichés, à moins d'être équipé d'un super téléobjectif. Il est plus facile d'observerez les animaux à la longue vue.

Pour infos quelques chiffres sur les phoques de la Baie de Somme: 
un maximum de 310 Phoques veaux-marins présents pour une moyenne annuelle de 161 individus.
un maximum de 85 Phoques gris présents pour une moyenne annuelle de 34 individus.
Les effectifs maxima ne représentent pas la population sédentaire en Baie de Somme puisqu’il s’agit d’animaux immigrant sur le site pendant quelques semaines afin de se reproduire.

La colonie de phoques de la baie de Somme est la plus importante de France. Les animaux vivent en fonction des marées et profitent de l’estran sablonneux découvert à marée basse pour se reposer.

Deux espèces de Phoques sont actuellement présentes en baie de Somme :

le Phoque veau-marin (Phoca vitulina vitulina) 
Les mâles mesurent de 1.4 à 2.0 m et pèsent de 70 à 170 kg.
Les femelles mesurent de 1.2 à 1.7 m et pèsent de 50 à 150 kg.
A la naissance, le petit mesure 80 cm pour un poids de 8 à 10 kg.
Le phoque veau marin a une tête ronde, un museau en pointe, un décrochement entre le front et le nez bien marqué, des narines en forme de V et une fourrure parsemée de marques très fines plus claires.

le Phoque gris (Halichoerus grypus)
Les mâles mesurent de 2.5 à 3.0 m et pèsent de 200 à 250 kg.
Les femelles mesurent de 1.7 à 2.2 m et pèsent de 150 à 200 kg.
A la naissance, le petit mesure 75 cm pour un poids de 14 kg.
Le phoque gris a un museau allongé dans le prolongement du front, des narines parallèles et une fourrure parsemée de grosses tâches.

Les phoques se reposent hors de l’eau à marée basse, ils utilisent les reposoirs (bancs de sable émergés à marée basse) pour régénérer leur énergie, pour mettre bas et allaiter les petits (juin-juillet), pour muer (de juin à septembre)...

La vie des phoques est dictée par le jeu immuable des marées. Leurs sites de repos, les bancs de sable, ne sont accessibles qu'à marée basse, ils les rejoignent dès que l'eau commence à descendre

Les phoques choisissent soigneusement les bancs de sable sur lesquels ils se reposent, ceux ci doivent présenter une pente suffisante et être situés en bordure d'un chenal profond, afin que les animaux puissent prendre la fuite à la nage au moindre signe de danger.

Les phoques sont carnivores et ont une nourriture diversifiée comprenant poissons, crustacés, mollusques,… Dépourvus de molaires, ils avalent leur nourriture, les dents ne servant qu'à saisir les proies.

En Baie de Somme, les veaux-marins se régalent notamment de flets et carrelets, sans pour autant cracher sur les mulets, anguilles et maquereaux.

Sur la terre ferme, le phoque ne reste pas inerte , mais roule souvent d'un côté, puis de l'autre, s'étale sur le dos ou cambre le torse et les pattes arrières vers le ciel pour adopter la position caractéristique en " banane".

Le phoque commun ou veau marin (Phoca vitulina) est un mammifère carnivore, de la famille des phocidés. Sa durée de vie peut atteindre 25 ans pour le mâle et 35 ans pour la femelle

La maturité sexuelle est atteinte vers 4 à 7 ans pour les mâles et plus précocement (vers 3 à 6 ans pour les femelles). Elle semble effective pour la femelle quand elle dépasse 50 kilogrammes et pour le mâle quand il dépasse 75 kg.

L’accouplement a plutôt lieu dans l’eau, un mâle pouvant s’accoupler avec plusieurs femelles. La saison des amours est double : printemps et début d’automne. La gestation dure environ 9,5 mois, parfois 11 mois .
Il n'y a généralement qu’un seul petit (exceptionnellement deux), de 9 à 13 kg (11 kg en moyenne) pour 70 à 90 cm. Les petits savent nager et plonger en apnée dès quelques heures après la mise bas qui se fait toujours sur le rivage. Le mâle ne s’occupe pas des soins et de l’élevage du petit. L’allaitement dure de 4 à 6 semaines.

A marée basse, les phoques montent sur les bancs de sable :
. pour se reposer : lorsqu’il est dans l’eau, le phoque dépense de l’énergie à la nage mais surtout à la thermorégulation,  remonter sur le sable lui permet de régénérer cette énergie.
. pour mettre bas et allaiter
. pour se reproduire
. pour muer : l’été, le phoque perd ses poils par lambeaux, il utilise alors l’énergie solaire pour synthétiser de la vitamine D et permettre au nouveau poil de pousser.
. pour stocker de la graisse : formant une épaisse couche sous-cutanée (de 6 à 10 cm d’épaisseur), la graisse joue un rôle important dans la thermorégulation mais également dans le stockage d’énergie et la locomotion.
La marée montante est une période utilisée par les phoques pour pêcher.

A marée montante, les phoques regagnent l'eau, ils se dispersent alors dans la baie et le long de la côte pour chasser

Les déplacements sur terre sont lents, difficiles et maladroits. Le phoque progresse en rampant

C'est aux alentours de 1960 que la colonie de phoques a complètement disparu des bancs de sable de la Baie de Somme .
il faudra attendre que leur protection soit effective, par l'interdiction de chasse dans les années 70, ainsi que par des directives européennes de protection de ces espèces, pour les voir petit à petit revenir dans les années 1980. La première naissance sera constatée dans les années 90 .
Une quarantaine de naissances a été comptabilisée en 2010 et autant en 2011 .
C'est beaucoup, mais peu par rapport aux colonies de milliers d'individus des côtes de Wash au sud-est de l'Angleterre, d'où ils sembleraient venir...

Où observer les phoques ?
- Au Crotoy, dans le port et face au bassin des chasses
- A Saint-Valery-sur-Somme, le long du quai Jeanne d'Arc et à l'écluse
- Au Cap Hornu, face au parking
- Au Hourdel, à la pointe de galets
- A Cayeux-sur-Mer, le long de la côte
- Dans la baie de l'Authie

A marée haute : dans les ports ou le long du rivage, les phoques sont visibles de 2 heures avant marée haute à 2 heures après.
A marée basse : le long de la « route blanche » entre Le Hourdel et Cayeux-sur-Mer. Les phoques sont sur les bancs de sable longeant le chenal de la Somme entre marée haute plus 4 heures et marée basse plus 2 heures.

Observez-les de loin, avec des jumelles et évitez de vous en approcher à moins de 300 mètres, pour ne pas les effrayer. Par peur, ils pourraient abandonner leurs petits !

Longtemps chassé par l'Homme pour sa fourrure et sa graisse, notamment au XIXe siècle, il a disparu de nombreuses régions de son aire normale de répartition. Il est actuellement protégé par des règlementations nationales et internationales, mais continue à souffrir de prises involontaires, de braconnage (tir au fusil) et de la pollution (du fait de sa position dans le haut de la chaîne alimentaire, son organisme est particulièrement chargé en polluants marins).

Ne vous aventurez pas imprudemment dans la Baie de Somme à marée basse. Il est très tentant de marcher dans cette vaste étendue qui s'offre à vous pour vous rapprocher des phoques que vous verrez sur les bancs de sable, mais sachez que les nombreux trous d'eau sont imprévisibles, que les sables mouvants ne font pas de cadeau et que les courants à marée montante sont violents.

Personne n'ignore les dangers de la Baie du Mont Saint Michel et "la mer qui remonte à la vitesse d'un cheval au galop"... Ici, c'est pareil, la Baie de Somme peut être tout autant un vrai danger pour sa sécurité .
Dans cette immensité, à marée basse, on perd progressivement la notion du temps : est-on là depuis 10 minutes ou 1 heure ?
A marée descendante le courant est violent, il ne faut pas vouloir franchir prématurément un bras d'eau ... au lever du jour on peut se sentir bien seul....
De plus, le temps peut changer très rapidement et il arrive qu'un soudain brouillard recouvre le site : le vrai danger guette alors car on perd très rapidement le sens de l'orientation ...

Alors allez dans le port de Saint Valéry ou du Crotoy à marée haute pour voir nos amis nager, ou bien allez à la pointe du Hourdel ou dans la baie de l'Authie à marée basse avec de bonnes jumelles et regardez-les se prélasser sur les bancs de sable.

Alors, ils ne sont pas mimi mes petits phoques ?

A la prochaine...

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Passion Nature 78

Si vous voulez accéder à un ancien article, faites votre choix dans la mosaïque et cliquez sur la photo du post.

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Je vous souhaite une bonne balade dans mon blog...

C'est la saison où les bois des cerfs repoussent.
Pendant la repousse, les bois sont recouverts d'une peau duveteuse (le velours).

Comme je vous l'ai déjà expliqué dans mes posts précédents, chaque année, entre février et mai,
le cerf perd ses bois.

La repousse a lieu jusqu’à fin août et les bois atteignent leur plein développement avant la période du rut.

Les bois des cerfs sont très différents des cornes, il s'agit d'organes osseux vascularisés et caducs.

La croissance se déroule de façon continue sur un an. Au cours de leur croissance qui débute au printemps, les bois sont d'abord recouverts d'un tissu tégumentaire (le velours) qui assure la protection, la vascularisation et l'innervation de ces organes.

Ce tissu se dessèche et tombe lorsque la croissance osseuse est achevée vers la fin de l'été. Les bois, devenus un tissu mort, resteront à nu pendant toute la période de rut.

Après la période de rut, à la fin de l'hiver, le bois se détache du crâne et son emplacement reste marqué par un pédicule jusqu'à la croissance des nouvelles pousses.

On voit très bien ici sur mes photos la pousse des nouveaux bois qui sont appelés des refaits.

On peut constater une nette différence de taille des pousses entre les cerfs.
Cela est dû à la date de la chute des bois qui est différente entre les vieux et les jeunes cerfs.

Les plus vieux perdent leurs bois en février-mars et les jeunes en avril-mai

Les bois servent en premier lieu d’arme lors des combats durant le rut.
Généralement les ramifications empêchent les cerfs de se blesser.

On voit très bien sur ces photos les bois recouverts d'une peau duveteuse

En ce moment le pelage des cerfs n'est pas très beau, cela est dû à la mue.

La mue intervient deux fois par an, la première au printemps (avril-mai). Les cerfs perdent leur pelage épais de l'hiver pour laisser apparaitre une nouvelle peau plus fine et plus claire.

Puis à l'automne (octobre) apparait un pelage plus épais et plus foncé pour supporter les froids d'hiver.

Une tache jaune clair, appelée « cimier », orne la croupe des deux sexes.

Le bois de cerf a été un matériau important dès le Paléolithique supérieur. Du fait de sa dureté, il a d'abord servi à la fabrication d'outils tranchants et perforants (pointe de sagaies, harpons, aiguilles à chas,…). Au Néolithique, on s'en servait pour fabriquer des pics, des marteaux, des manches pour les lames en silex, des éléments intermédiaires pour emmancher les haches polies, etc. On continua de l'utiliser jusqu'au Moyen Âge, notamment pour la fabrication de peignes.

Dans presque toutes les civilisations, l'homme a attaché une signification mystique aux bois des cervidés. La mention la plus ancienne des vertus médicinales des bois de cerf se trouve dans un manuscrit sur soie découvert dans une tombe chinoise datant de la dynastie Han, il y a à peu près 2000 ans. On y donne des traitements et prescriptions médicales à base de bois de cerf pour 42 maladies différentes.

La Pantocrine l’usage du « Bois de Velours », dans les soins médicaux n’était pas seulement connue des Chinois. En Russie, les premiers documents relatant l’utilisation du bois de velours de cerf datent des années 1400. Les bois de cerfs étaient alors désignés sous le nom de « Cornes d’Or ». Par la suite l’utilisation médicinale du bois de velours est devenue si commune qu’à partir de 1840, l’élevage de cerfs se développa dans toute la Russie.

En Amérique du Nord ce produit est connu depuis seulement une dizaine d’années. De nos jours, le marché international du bois de velours se développe en raison du fait que de plus en plus de personnes se tournent vers la médecine naturelle.

C'est le moment de laisser tranquille le seigneur de la forêt.

C'est vraiment le plus bel animal de nos forêts.

Voilà vous savez tout sur les bois de velours...

Absent depuis un certain temps, me voilà de retour...

Je vous présente mes dernières photos de cerfs et de sangliers faites au mois de février lors de l'épisode neigeux.

Avec la neige, Il est bien plus facile de suivre les traces des animaux pour les repérer
et enfin les approcher. Ils sont en général moins farouches qu'à la belle saison.

Je voulais vérifier si les cerfs avaient perdu leurs bois.
Visiblement, la chute des bois n'a pas encore commencé.



C'est en effet fin février, début mars que le cerf perd ses bois.

Involontairement, il se cognera contre une branche, un grand craquement sec lui fera peur,
et il partira à toute vitesse, en laissant ses bois sur place.

C'est donc le moment de se balader en forêt pour trouver des bois de cerfs.

Cependant, ne comptez pas en trouver beaucoup, car ceux-ci seront rapidement dévorés
par les rongeurs qui en récupèrent le calcium.

Au début du printemps, le cerf refait ses bois, qui sont recouverts de velours, (peau nourricière).
D'où l'expression cerf en velours.

La pousse des bois sera finie au mois de juillet et ceux-ci seront dépouillés de leur velours début septembre,
pour la période du brame, grâce au frottement contre les arbres.

Le nombre total de cors (pointes, andouillers) varie entre 10, 14, 16, parfois plus.

Ce nombre, sans rapport avec l’âge, reflète plutôt la qualité de l’habitat
et dépend aussi de la qualité génétique de l'animal.

Chez les cerfs de plus de 10 ans, le nombre de cors diminue : on dit qu'ils «ravalent».

Les bois mesurent environ 80 à 90 cm de long (maximum 116 cm) et pèsent généralement 1 kg (maximum 3 kg).

Ils sont de formes variables selon l’âge et la santé de l'animal.

Description des bois du cerf.

Pivot : Partie de la tête du cerf supportant les bois .
Meule : Le merrain croît au-dessus de la meule.
Perlure : Petite bosse se formant sur les andouillers du cerf.
Andouiller de massacre : Première ramification du bois du cerf à partir de la tête.
Merrain : Tige du centre de la ramure du cerf.
Surandouiller : Deuxième ramification
Chevillure : Troisième ramification du bois du cerf
Trochure : Quatrième ramification du bois du cerf.
Gouttière : Fentes ou raies creuses qui sont le long des bois de la tête du cerf
Epoi : Cor poussant au sommet de la tête du cerf.
Enfourchure : Extrémité du bois du cerf qui se divise en deux.
Empaumure : Extrémité du bois du cerf dont la disposition rappelle la forme d'une main.

Toutes ces photos, sont prises de très loin plus de 300m, au télé de 810mn et
à plus de 800 iso voir 1600 iso,  ce qui explique le manque de netteté.

Les cerfs ont encore leur pelage d'hiver.

La mue intervient deux fois par an:
-Aux printemps (avril-mai), les cerfs perdent leur pelage épais de l'hiver pour laisser apparaitre
une nouvelle peau plus fine et plus claire,
-Puis à l'automne (octobre) apparait un pelage plus épais et plus foncé pour supporter les froids d'hiver.

La coloration du pelage varie fortement selon les saisons, l'âge et le sexe : d'une teinte brun-roux en été et gris-brun en hiver, le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle.

Une tache claire, appelée « cimier », orne la croupe des deux sexes.

L'hiver est une période calme pour les cerfs, ils survivent et attendent le printemps.
Les biches surveillent les petits de l'année et leurs ventres commencent à s'arrondir.
Mais là,  c'est une autre histoire...

Nos amis les sangliers en hiver

Le sanglier est un mammifère qui ne migre pas et qui n'hiberne pas.
En conséquence, il doit traverser toutes les saisons, y compris l'hiver.

Le sanglier souffre des intempéries, principalement si le sol est gelé ou recouvert de neige. La nourriture est alors difficile à trouver pour lui, le sol étant moins accessible, il a du mal à le fouiller.

Malgré tout cela, le sanglier arrive quand même à déceler sa nourriture au travers de la neige, que ce soit des vers, des larves, des petits rongeurs, des racines ou des fruits forestiers. Il faut bien survivre!

La journée du sanglier en hiver
Le sanglier la partage entre le repos, le jour, et les sorties et activités, la nuit. Des sorties réservées uniquement à la recherche de nourriture. Globalement, le sanglier consacre 14 heures à se reposer, 4 heures à se déplacer et 6 heures à rechercher sa nourriture.

En hiver, il attend que le soleil soit couché pour partir à la recherche de sa nourriture. Il emprunte souvent le même trajet, créant ainsi de véritables pistes (des coulées). Il file alors, avec d'autres congénères et les petits marcassins, à l'endroit où il pense pouvoir trouver de quoi se nourrir.

Cette aire de gagnage peut s'étendre sur plusieurs hectares. Toute la troupe fouille alors le sol, occasionnant de beaux dégâts. Une fois l'aire épuisée, le sanglier en recherchera une autre et il recommencera à fouiller.

Voila...
La balade pour voir les plus grands animaux de nos forêts se termine.
A la prochaine...

Après vous avoir présenté
les vieux légumes et les cucurbitacées.

Je vous présente aujourd'hui des fruits exotiques.

Perso, je les trouve très beaux, délicieux et surtout très photogéniques.

Venus de contrées ensoleillées, ils regorgent de vitamines et minéraux.
De quoi recharger nos batteries au coeur de la mauvaise saison.

Riches en nutriments et souvent pauvres en calories, hauts en couleurs et généreux en saveurs, les fruits exotiques sont des aliments santé et plaisir.

Et ils sont si nombreux qu’avec eux, on ne risque pas de s’ennuyer :
Acérola, amande tropicale, anone des marais, avocat, banane, barbadine, cacao, carambole, cériman, corossol, curuba, curuba india, curuba rouge, datte, feijoa, figue de Barbarie, fruit de la passiflore, fruit de l'arbre à pain, fruit de sébestier, girembelle, goyave, grenade, grenadelle, grenadille, kiwano, kumquat, litchi, longane, main de Bouddha, mangoustan, mangue, marang, maypop, noix de cajou, noix de coco, orangine, pamplemousse, papaye, passiflore, pepino, physalis, pitaya, pomme cannelle, pomme d'eau, pomme de cythère, pomme liane, pomme-surette, prune d'Inde, prune du Natal, coccoloba, ramboutan, sapote blanche, tamarin, tamarin des Indes, tomate en arbre...

Allez!!!
Régalez vous les yeux...

De plus en plus de fruits exotiques font leur apparition sur les marchés alors, profitons-en...

Au plus froid de l'hiver, il faut pour notre santé, privilégier les fruits exotiques et ce, pour faire le plein de vitamines, fibres et minéraux. Pour bénéficier de tous leurs effets, il est préférable de les déguster frais tels quels, plutôt qu'en jus pressé.

Il y a un vieux dicton qui dit: 
"plus les légumes sont colorés plus ils sont bons pour la santé".

En plus, moi je les trouve très photogéniques, alors...
Je vais essayer de vous "régaler les yeux" avec les belles couleurs des légumes d'autrefois...

D’après de nombreuses études scientifiques, l’effet protecteur des légumes dans nombre de cancers,
le diabète et les maladies cardiovasculaires est prouvé.

Les vitamines contenues dans les légumes sont des clés pour notre santé et
chaque légume a des vertus différentes.

Manger des produits de saison est le meilleur moyen de varier son alimentation.

Si tout cela est vrai alors...

Remplissez votre assiette de couleurs, c’est bon pour la santé!!

Les légumes sont de couleurs très variées, même aux couleurs de l'arc en ciel.

Ces couleurs vives indiquent qu'ils sont plein de composés photochimiques,

Les antioxydants, ces nutriments de prévention des maladies sont présents dans tous les aliments d'origine végétale.

Les couleurs variées signifient différentes substances nutritives...

et c'est pourquoi il est important d'inclure toutes les couleurs de l'arc en ciel des légumes...

dans votre alimentation pour couvrir les besoins nutritionnels quotidiens.

Par exemple, les lègumes de couleur rouge contiennent de la lycopène.
C'est le pigment qui donne la couleur rouge de la tomate, c'est aussi un antioxydant très puissant.

La lutéine est le composé chimique des salades vertes qui leur confère leur couleur.

Et la carotte est orange car elle est riche en bêta-carotène.

Les légumes vert foncé sont riches en calcium, bon pour les os.

Les légumes rouges contiennent entre autres des anthocyanines et du lycopène.
- Le lycopène: réduction des risques de certains cancers, notamment celui de la prostate
- Les anthocyanines: ralentissement de certaines maladies liées au vieillissement.

Les légumes blancs ou bruns contiennent des composés sulfurés et des polyphénols.
-Les composés sulfurés: Réduction du risque de certains cancers, comme le cancer de l’estomac et de l’intestin
-Les  polyphénols: Impact probable sur la prévention des maladies du coeur.

Les légumes bleus ou violets contiennent entre autres des anthocyanines et des composés phénoliques.
-Les composés phénoliques: Réduction des risques de certains cancers et de maladies du coeur
-Les anthocyanines: Ralentissement de certaines maladies liées au vieillissement.

Les légumes jaunes ou orangés contiennent entre autres du bêta-carotène et des flavonoïdes.
-Le bêta-carotène : Effets bénéfiques sur la santé des yeux,
-Les flavonoïdes: Réduction des risques de certains cancers et le ralentissement du vieillissement.

Les légumes verts contiennent entre autres de la lutéine et des indoles.
-La lutéine: Effets bénéfiques sur la santé des yeux
-Les indoles: Réduction de certains cancers.

Conclusion:
Pensez coloré, pensez santé !

Les légumes peuvent être séparés en cinq couleurs différentes (rouge, jaune-orangé, vert, bleu-violet, blanc-brun), chaque couleur apportant des vitamines, des minéraux contribuant à une meilleure santé.

Plus vous avez de couleurs dans votre assiette, plus vous avez de chances d’être en bonne santé!

Je vous emmène faire une  balade en forêt à la recherche des sangliers.

Le sanglier est l'animal le plus facile à voir en forêt de Rambouillet, surtout à la tombée du jour.
Il devient même dangereux de rouler la nuit sur les routes de forêt, il y en a très souvent qui les traversent.

Par contre, celui-ci  est plus difficile à apercevoir le jour.
Il disparait à toute vitesse dés qu'il entend le moindre bruit,
il n'est donc pas facile de le photographier.

Ou alors on a juste le temps de lui photographier la queue, comme sur la photo ci-dessous... lol...
Il possède une queue moyennement longue (25 à 30 cm) qui se termine par un long pinceau de soie. Généralement, elle est portée pendante quand l'animal est calme, à l'inverse, si il est inquiet ou en colère, elle est bien dressée.

Heureusement certains, sont très hardis et n'hésitent pas à vous toiser en grognant 
pour essayer de vous impressionner et j'avoue qu'ils y arrivent.
Il faut toujours se méfier d' une femelle de 200kg qui fonce sur vous à 40km/h pour protéger ses petits.

Excusez la qualité photographique qui est des plus mauvaise, je suis au télé avec une luminosité en forêt qui est tellement basse que le minimum de sensibilité est 1600 voir 3200 iso et dans ce cas les photos ne sont pas nettes et très granuleuses. (avec mon matos)

Et oui pas top comme photos, mais sinon on fait des économies pour acheter du matos plus performant,
mais là... c'est une autre histoire !

Par chance, il m'arrive de temps en temps de rencontrer des compagnies avec leurs petits trop occupées à manger des glands et qui me laissent un peu de temps pour faire quelques photos.  ouf !...

Dans une compagnie, les marcassins sont encadrés par les laies qui conduisent les déplacements, et par les mâles qui ferment la marche.

Vie sociale : en groupe (appelé compagnie) pour les femelles et solitaire pour les mâles adultes.
Longueur : de 90 à 200 cm
Queue : 20 cm
Hauteur au garrot : 55 à 130 cm
Poids : 50 à 200 kg voire plus
Maturité sexuelle : 8 à 10 mois
Période de reproduction : pas de période précise
Durée de gestation : 3 mois, 3 semaines, 3 jours soit 114 à 116 jours
Portée : de 2 à 12
Régime alimentaire : glands, faînes, châtaignes, pousses, racines, vers, larves, champignons, petits rongeurs, charognes (à l'occasion), maïs
Longévité : 15 ans
Vitesse : 40 km/h

Le sanglier possède un corps trapu et une tête volumineuse. Cette tête est prolongée d'un groin très allongé que l'on appelle boutoir, et de deux grandes oreilles mobiles.

Il est armé de canines hyper-développées, celles du haut s'appellent les grès, celles du bas les défenses. Ses défenses poussent tout au long de la vie du sanglier. Lorsqu'il ouvre et ferme sa gueule, les défenses viennent s'aiguiser sur les grès, elles sont de cette manière acérées en permanence.

Le sanglier, ongulé non ruminant, de la famille des suidés, est un animal nomade qui se déplace beaucoup à la recherche de nourriture. Au niveau des sens, si la vue n’est pas perçante, elle est compensée par une ouïe très fine et un odorat particulièrement développé.

Le sanglier est excellent nageur.
Il passe aussi beaucoup de temps à se souiller dans la glaise puis à se frotter au tronc des arbres pour se débarrasser des parasites.

La structure sociale du sanglier est matriarcale.
La cellule de base ou compagnie est constituée de plusieurs laies suitées.
La “meneuse” est la plus âgée et la plus expérimentée.

Les jeunes sangliers, de 12 à 24 mois sont appelés “bêtes de compagnie”. A partir de 2 ans le sanglier mâle est appelé “ragot”. A partir de 4 à 5 ans les mâles quittent les groupes pour devenir solitaires.
L’activité du sanglier est surtout nocturne.

Son régime alimentaire est du type omnivore : fruits forestiers (glands, faines...), fruits divers (pommes, raisins), racines, tubercules, céréales (maïs en lait puis en grains), de lombrics et de viande (des animaux morts).

Le rut se déroule fin novembre-début décembre. Les vieux mâles recherchent alors les "compagnies" et se livrent à de violents combats pour l’accès aux femelles et donc à la reproduction.

Après 3 mois, 3 semaines et 3 jours de gestation, la laie met bas à des marcassins rayés de roux (entre 2 et 12) dans un nid de branches et d’herbes appelé “chaudron”.

Les marcassins seront sevrés vers l'âge de 3 mois.
Puis, ils perdent leurs rayures et deviennent des “bêtes rousses”.

Les marcassins portent une livrée constituée de raies longitudinales successivement claires et foncées, alternant du jaune pâle au brun sombre.

Lorsque les marcassins atteignent l’âge de 4 à 6 mois selon le milieu, les rayures disparaissent progressivement et ils se couvrent d’un pelage roux, qui subit à son tour une transformation allant jusqu’au brun foncé presque noir au fur et à mesure que les soies poussent.

S'il est en situation de danger, le sanglier le fait comprendre en manifestant son mécontentement par ce que l'on appelle le "casse noix". Il claque ou frotte ses dents les unes contre les autres.

Ce signe signifie que l'animal est particulièrement mécontent et il vaut généralement mieux passer son chemin. Attention de ne pas se retrouver entre les petits et la femelle.

Pour communiquer, le sanglier émet des grognements et des souffles tout en se nourrissant. Un signal d’alarme est souvent un grognement brusque et rythmé. Les mâles émettent des phéromones dont certaines incitent les laies à la copulation.  Le sanglier se sert de son groin pour le toucher (bien développé). Le goût est également un sens correctement développé puisque le sanglier est capable de distinguer plusieurs variétés de pommes de terre.

Il n'est pas rare de voir des zones entièrement labourées par une compagnie de sangliers, souvent en forêt mais aussi en lisière aux bords des routes ou dans les champs. Ce sol retourné est le résultat de la recherche de lombrics. Le sanglier retourne le sol avec son boutoir en poussant la terre devant lui.

Le sanglier est l'ancêtre du porc. Intelligent, il l'est remarquablement, il interprète parfaitement les bruits humains et même le comportement humain, mieux encore, il perçoit l'état d'esprit, agressif ou pacifique, de l'homme qu'il rencontre...

Chez les mâles seulement, les canines inférieures sont transformées en défenses. Le Pelage est foncé d'un ton brun-noir à gris-brun ou brun roussâtre. Les poils de jarre (soies) qui le composent sont assez longs et denses en été. Ils sont noirs à la base et clairs à l'extrémité. En hiver il est plus épais, plus long et comporte une bourre épaisse. Le sommet du dos du sanglier porte une sorte de crinière constituée de grandes soies brunes qui peuvent atteindre une quinzaine de centimètres pendant la période hivernale.

Vidéos réalisées dans la forêt de Rambouillet qui permettent de voir 
des compagnies de sangliers avec leurs jeunes marcassins

Les sangliers en forêt de Rambouillet par PassionNature78

Vidéo (2)

Sangliers dans la forêt de Rambouillet (2) par PassionNature78

Voilà... la balade se termine.
Vous en savez maintenant autant que moi sur les sangliers.
J'espère que vous avez aimez. 
A la prochaine...

En vacances en Charente-Maritime, je suis allé visiter le zoo de la Palmyre.
Je suis encore sous le charme  de ce magnifique endroit, où les animaux semblent vivre presqu'en liberté,
sans aucune contrainte. Ce lieu est tout simplement idyllique.
Voici  en quelques photos un petit échantillon de ce que l'on peut y voir.

Bonne balade...

Le zoo de la Palmyre est actuellement le parc zoologique privé le plus fréquenté de France, l'un des plus renommé d'Europe, et un élément phare du patrimoine de la région Poitou-Charentes.

Il a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé, âgé alors de 35 ans, au cœur de la Côte de Beauté et des plages de la Charente-Maritime, à 15 km de Royan, dans la forêt de la commune de Les Mathes - La Palmyre.

S'étendant sur 18 hectares aménagés en jardin paysager dans un site naturel, il offre au visiteur l'opportunité d'observer plus de 1 600 animaux en tous genres, répartis en 130 espèces, tout au long d'un parcours de plus de 4 km.

On peut y voir, des mammifères:
Bison, cercopithèque, chimpanzé, éléphant, gibbon, girafe, gorille, guépard, hippopotame, jaguar, Kangourou, maki, lion, loup, lycaon, macaque, maki catta, mandrill, orang-outan, oryx, otarie, ouistiti, panda, panthère, panthère-des-Neiges,  rhinocéros, roussette, suricate, tamarin, tigre,  zèbre....

Des oiseaux:
Ara, autruche, calao, flamant, ibis, manchot, nandou, pélican...

Des reptiles:
Caïman, iguane, python, tortue...

Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées.

Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation.

Le zoo de La Palmyre accueille entre 700 000 et 800 000 visiteurs par an. Du 1er janvier au 31 décembre,
16000 € sont nécessaires chaque jour au fonctionnement du parc.

A l'origine, l'enthousiasme d'un homme
Féru de zoologie, Claude Caillé s'est découvert cette passion en travaillant dans un parc animalier appartenant à son beau-frère. Il commence par fonder un zoo itinérant à travers la France.

Après plusieurs voyages en Afrique au cours desquels il s'est constitué un petit cheptel, il ouvre les portes du parc en 1967. Sa superficie couvrait alors 3 hectares et comprenait 60 animaux.

Fort de son succès, le zoo s'agrandit pour atteindre aujourd'hui 14 hectares sur lesquels 1 600 animaux vivent paisiblement. Désormais, des animaux sauvages issus des cinq continents peuvent être observés à loisir : ours polaires, girafes, singes ou flamants roses fascinent petits et grands.

Les reptiles tels que les caïmans, crocodiles et iguanes sont également présents pour apporter leur dose de frissons. Des spectacles de perroquets et d'otaries sont organisés pour les visiteurs d'avril à octobre.

A l'avant-garde des zoos modernes, la Palmyre travaille depuis longtemps à la conservation des espèces.

Le parc participe à des programmes de reproduction et d'élevage internationaux, il finance également la protection des espèces menacées dans leur habitat naturel et, lorsque c'est possible, prend part aux tentatives de réintroduction des espèces dans leur milieu.

Les oiseaux : de nombreuses espèces sont présentées, des plus colorées aux plus imposantes, en couples ou en colonies très nombreuses.

Loin d'être un site à vocation uniquement touristique, le zoo de la Palmyre participe activement à la sauvegarde d'espèces protégées ou menacées, notamment grâce aux nombreuses naissances enregistrées chaque année.

Les singes : ils vous étonneront par leurs attitudes, leurs mimiques et leurs comportements parfois bien proches des nôtres .

Outre la présentation de nombreux animaux dans un environnement le plus proche possible de leur habitat naturel, le zoo offre d'avril à fin octobre des spectacles d'otaries de Californie ,

ainsi que des spectacles de perroquets et de cacatoès, où les animaux ne cessent d'étonner le visiteur par leur adresse et leurs capacités physiques

Les 1600 animaux de La Palmyre sont autant de bouches à nourrir, et cela représente d'importantes quantités de nourriture. Par exemple, chaque année sont consommées :
250 tonnes de fourrage et 70 tonnes de paille consommés par les herbivores, girafes, éléphants, antilopes, zèbres, rhinocéros, etc.
180 tonnes de fruits et légumes frais consommés par les gorilles, orangs-outans, ouistitis, lémurs (dont le maki catta), kangourous, roussettes, etc.
50 tonnes de viande par les carnivores, lions, panthères, tigres, jaguars, lynx, ours blanc, etc.
30 tonnes d'aliments  par les flamants, singes, panda, etc.
20 tonnes de poissons par les otaries, manchots du cap, ours polaires, pélicans, loutres, etc.
10 tonnes de graines diverses, maïs, blé, etc. par les aras, cacatoès, perruches omnicolores, calaos, touracos, pigeons etc.

Proche de la station balnéaire de Royan, la Palmyre constitue le zoo le plus visité de France. Avec ses 14 hectares de pinèdes, il est aussi le plus grand parc zoologique du pays.

Différents parcours à la signalétique claire et jalonnés de bornes explicatives, totalisant une longueur de 4 km, permettent de découvrir tous les animaux.

Si vous passez près de cette région avec vos enfants, je vous conseille cette balade au zoo de la Palmyre. Prévoyez 4 à 5 h au minimum pour en faire le tour.

Des animations sont également proposées, telles que le spectacle des otaries ou, plus étonnant encore, le dressage des perroquets.

Voila, la balade se termine...

Bonne vacances à tous

Je vous propose une petite balade dans mon jardin avant qu'il ne grille sous le soleil.
Dur dur cette année, cela fait bientôt deux mois qu'il n'est pas tombé une goutte d'eau, j'ai bien du mal à tenir mes fleurs, mes réservoirs sont vides, le bassin manque d'eau, le ruisseau est à sec, la pelouse grille... c'est vraiment bien parti pour une année de sècheresse.
On nous avait promis de la pluie ce matin, mais il n'est tombé que 3 gouttes.
Je vais être obligé de faire la danse de la pluie si cela continue... lol...

Voilà bonne balade dans notre jardin...

Voilà la balade se termine, je retourne arroser mon jardin qui en a bien besoin !

Suivez-moi...
Je vais vous faire remonter le temps...

Il y a 300 millions d'années, alors que les montagnes bretonnes se formaient, une énorme bulle de magma transperçait l'écorce terrestre ... La côte de granit rose naissait ...

Je vous emmène sur le sentier des douaniers (Gr34) qui relie la plage de Trestraou de Perros-Guirec à Ploumanac'h sur la commune de Perros-Guirec dans le département des Côtes-d'Armor, en Bretagne.

Créé en 1791 pour lutter contre la contrebande, le sentier des douaniers permet de faire le tour de la Bretagne. Il porte deux noms : sentier du littoral ou sentier des douaniers.

Cette guérite date du XVII ème siècle. Située sur une hauteur, elle servait de poste de surveillance pour repérer d’éventuels contrebandiers ou ennemis s’approchant de la côte.

Cet endroit est très impressionnant par ses amas de granit rose dont certains atteignent près de 20 mètres de haut, c'est une des plus belles promenades du GR34.

Le Sentier des douaniers s'étend sur près de 9 km et offre un paysage surnaturel de chaos granitiques aux formes insolites.

Cette côte appartient au même ensemble granitique, vestige d'une poche magmatique souterraine, vieille de 300 millions d'années. À cette époque, la Bretagne connût la formation d'une imposante chaîne montagneuse. Sous ces montagnes, plus hautes que les Alpes aujourd'hui, montèrent des bulles de magma (d'environ 1000 km3) qui refroidirent progressivement.

L'érosion nivela peu à peu le relief et mit à jour une poche de ce magma refroidi entre Ploumanac'h et l'île Millau. La très grande diversité de granites que l'on y trouve s'explique par le fait que la poche est restée active pendant une dizaine de millions d'années, permettant la montée de différents magmas par de nombreuses fractures.

On trouve ainsi le granit rose à gros grains de Ploumanac'h, celui beige orangé à grains fins de Trébeurden-Landrellec et celui gris à grains fins de l'Île Grande.

Il existe trois côtes de granit rose dans le monde, une en Bretagne, une en Corse et une en Chine, ce qui en fait donc une destination de vacances assez prisée.

Les îles faisant face à la côte (archipel des Sept-Îles) sont également peuplées d'espèces d'oiseaux rares et protégées ce qui fait du canton de Perros-Guirec un site vacancier écotouristique de renommée nationale.

Le cormoran huppé
Plus petit que le grand cormoran, il possède une silhouette analogue. L'ensemble de son plumage est noir avec des reflets vert-bouteille. Sur le front, il porte une petite huppe repliée en avant. Celle-ci n'a pas un caractère permanent, elle existe uniquement au printemps, pendant la période nuptiale.

Le cormoran huppé est un des rois de la pêche sous-marine. Il plonge et s'immerge totalement, son incursion sous l'eau pouvant durer une minute jusqu'à 10 mètres de profondeur.

Cette roche rose tient sa couleur unique de la combinaison de trois minéraux distincts présents dans le granite : le mica, qui lui donne sa couleur noire, le feldspath qui lui donne sa couleur rose, et le quartz.

Dans la région toutes les constructions sont en granit rose.

Le phare de Ploumanac'h en breton Mean Ruz.
Les abords maritimes du port de Ploumanac'h sont difficiles pour la navigation. La passe étroite, parcourue par de violents courants, est signalée par le phare de Men-Ruz.

Un premier édifice, érigé en 1860 en granit gris de l'île Grande, signale sa position par un feu rouge fixe.

Détruit par les Allemands le 5 août 1944, il est remplacé par un nouveau phare en granit rose. Haut de 15 m, élévation : 26 m . C'est un feu rouge à occultations avec un secteur blanc. Sa portée par nuit claire est de 11 milles marins, soit environ 20 kilomètres. Le secteur blanc couvre la partie est du chenal des Sept-Îles entre Tomé et Rouzic. Son fonctionnement est automatique.

Vents et vagues ont inlassablement sculpté les rochers en leur donnant des formes insolites .

Les formes curieuses des énormes rochers sont dues à l'érosion. Peu à peu, la pierre se façonne et présente des aspects surprenants, dont les empilements à l'équilibre hardi, des pierres branlantes.

Masses de rochers de granit rose dont certains ont des formes évocatrices : la Bouteille renversée, le Dé, le Chapeau de Napoléon , le lapin, le château du Diable etc.

Pour vous donner une petite idée de la taille des rochers, regardez au milieu et à gauche de la photo ci-dessous,
vous verrez deux personnes assises

Dans cette région , tout est rose, même le sable.

L'îlot de Costaérès et son célèbre château du XIXème siècle où l'écrivain Henryk Sienkiewicz
a écrit les dernières pages de son célèbre roman historique "Quo Vadis".

Château construit au 18 ème siècle, il trône sur l'île de Coz-Seherez qui signifie "vieille sécherie " en breton, car c'est à cet endroit que les pêcheurs y faisaient sécher leurs poissons autrefois.

Au large de la côte de granit rose émerge l’archipel des 7 Iles, la plus importante réserve ornithologique de France. Sur 40 ha, ce royaume incontesté des oiseaux abrite 27 espèces différentes, dont 13 espèces marines : macareux moines, fous de bassan, cormorans huppés, petits pingouins… en tout plus de 28 000 couples.
Un groupe d’une trentaine de phoques gris vit en permanence autour de l’archipel, mais son observation reste aléatoire.

Si vous passez dans la région, n'hésitez pas à venir voir ce que le vent, l'eau et le gel ont mis 300 millions d'année à sculpter. C'est tout simplement magnifique, superbe, grandiose ! ...

Pour infos: Carte de randonnées sur la côte de granit rose