Les 24 èmes Rencontres Internationales de Cerfs-Volants
En balade dans la "Baie de Somme" et la "Baie d'Authie" pour essayer de faire quelques photos de phoques
et d'oiseaux marins, j'ai découvert cette fois ci, de drôles d'oiseaux volants que je n'avais encore jamais photographiés.
La découverte de ses drôles de spécimens d'oiseaux fût pour moi un réel plaisir et un retour sur des souvenirs d'enfance que je me propose de partager avec vous.
Ces drôles d'oiseaux sont bien sûr de magnifiques cerfs-volants
Personnellement je n'avais jamais vu autant de cerfs-volants en même temps, si divers, si beaux !
Non seulement, ils sont magnifiques mais certains sont énormes 20 à 30m de long. Regardez bien les personnes sur la plage cela vous donnera une idée de la taille de ces cerfs volants.
En plus ils volent avec une certaine grâce.
J'ai trouvé cette manifestation magnifique et très originale.
Objet écologique par excellence, le cerf-volant symbolise depuis des millénaires le lien entre l'homme et son environnement.
Les rencontres de Berck-sur-Mer sont devenues le plus grand rassemblement international de cerfs-volants, avec 600 000 visiteurs en 8 jours et une quinzaine de nationalités représentées à l'occasion des championnats du monde de pilotage par équipes.
Venus des quatre coins de la planète, les meilleurs voleurs de vent n’ont pas eu froid aux yeux et ont dompté Eole avec des figures époustouflantes. Dans un grand air tonique et vivifiant, cette compétition fascinante a été pour moi l’occasion de découvrir la dimension spectaculaire du cerf-volant pilotable avec ses vols synchronisés, ses figures acrobatiques et tout cela en musique dans un véritable ballet aérien.
Quelques infos sur le cerf-volant :
D'anciens textes chinois font remonter l'origine du cerf-volant au IVe siècle av. J.-C.. Il est très probablement l'invention d'un peuple de pêcheurs et navigateurs des îles d'Asie du Sud-Est, des populations expertes en l'art de fabriquer des fils, des voiles et d'utiliser le vent.
Dans ses récits, Marco Polo rapporte comment les Chinois étaient capables de faire des cerfs-volants assez grands pour emporter un homme.
Son introduction en occident remonterait à la fin du XIIe siècle. À partir du XVIIIe siècle, son utilisation se développa dans les domaines militaires et scientifiques
Le mot « cerf-volant » viendrait de serp-volante, serp étant un mot féminin en ancien français pour désigner un serpent. Le mot serp ayant disparu de la langue française, il a été alors transcrit phonétiquement, mais de façon erronée, par « cerf-volant »
Cette appellation "serpent-volant" évoque les textes et légendes mentionnant des serpents ailés et des dragons volants que l'on retrouve dans la Bible, dans des mythologies de différentes civilisations et dans les légendes en France jusqu'au XVIII.
Le cerf-volant s'élève et tient en l'air grâce aux forces aérodynamiques que le vent exerce sur sa voilure.
Tous les cerfs-volants utilisent le même principe que celui d'une aile d'avion, c'est-à-dire la portance créée par la vitesse de l'écoulement de l'air sur une surface plane ou cambrée.
Au bout du fil, l’imagination est vraiment débordante !
L’art millénaire du cerf-volant comble plusieurs des aspirations de l’homme d’aujourd’hui, se rapprocher de la nature et se mesurer à elle, se familiariser avec des techniques anciennes ou renouer, dans un monde chahuté, avec une certaine sensation de liberté.
Antithèse du produit industriel, cet objet ramène aux vrais gestes.
Redécouvrir le vent, l’eau, la terre, sentir que le ciel est à portée de main…
Par la grâce de ces objets volants, chacun renoue avec un fantasme vieux comme le monde,
voler…
Même la nuit le spectacle continue.
Regardez bien la grandeur des petits hommes blancs au centre,
cela vous donnera une idée de la taille de la scène.
Je n'oublierais pas ce spectacle magique du ciel de Berck-sur-Mer envahi de milliers d'engins volants, sur l'immense plage et l'écrin de la baie d'Authie, ou l'on peut apercevoir si on a de la chance des phoques et bien sûr de magnifiques oiseaux marins…
Mais c'est une autre histoire…