Vacances en Camargue
Après une longue absence sur le blog, me revoilà...
J'étais parti en vacances, dur,dur... lol...
De retour, je vais essayer de vous faire découvrir en photos, une magnifique région.
"LA CAMARGUE"
Terre de passion et de traditions, paradis de nombreuses espèces végétales et animales avec ses chevaux, ses taureaux, ses oiseaux et surtout ses flamants roses symbole de la région, la Camargue c'est aussi des villes au passé historique et riches de leurs patrimoine, festivals, folklores et traditions...
Les trois symboles de la Camargue sont:
Les chevaux
Les flamants roses,
Et les taureaux
La Camargue héberge une faune sauvage très diversifiée, c'est le paradis des oiseaux...
Le héron.
L'Aigrette garzette
Le Flamant rose
Le héron garde-boeufs
L'échasse blanche
Le flamant rose s'alimente principalement de plancton : crustacés, vers, mollusques, larves d'insectes, algues microcosmiques (dont l'artemia, riche en carotène, qui intensifie la couleur rose du plumage). Son bec est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.
Mon prochain post sera entièrement consacré à ce magnifique oiseau.
Le cheval Camarguais vit traditionnellement en semi liberté dans les marais, en troupeaux appelés "manades". Il est élevé dans le grand delta du Rhône, entre Montpellier à l'ouest, Fos sur Mer à l'est, Lunel, Tarascon et Salon de Provence au nord.
Monture exclusive des gardians de la région, il vit en osmose avec les taureaux et représente le meilleur allié des gardians pour l'élevage et la conduite des taureaux.
Né en liberté, le poulain qui nait marron avant de devenir blanc ! passe un an avec sa mère, avant d'être apprivoisé et dressé par son gardian. Cet élevage en semi liberté a façonné une race endurante et d’une exceptionnelle rusticité.
Cet animal des grands espaces est aussi une excellente monture pour le tourisme équestre.
Le taureau de Camargue (Lou Biou en provençal) de race pure est petit, un mètre trente, trapu.
Sa peau noire, son allure digne en font un seigneur que tout le monde respecte.
Au contraire des taureaux espagnols de race brave, les taureaux de Camargue
sont franchement plus petits avec leurs 400 kg de muscles
La Camargue est bordée au sud de nombreuses plages dont la plage de l’Espiguette qui s’étend sur 12 km, depuis la digue de Port Camargue jusqu’au Rhône Vif. Par endroit, elle peut atteindre une largeur d'un kilomètre. Comme une barrière aux caprices de la mer, des dunes blanches séparent la plage des lagunes, lesquelles servent de garde-manger à de nombreuses espèces ailées.
Celle-ci se caractérise par la présence de barkhanes (dunes en forme de croissant allongé dans le sens du vent) qui lui confèrent certains jours un air de désert saharien. En automne, il n’est pas rare de voir les parties les plus basses de la plage transformées en de vastes étangs, en raison de fortes pluies ou de vagues audacieuses. Ils sont ensuite asséchés par le vent qui règne ici en maître.
Dans les étangs, la pêche aux engins (filets avec nasses appelés trabaques) est pratiquée par quelques dizaines de pêcheurs. Elle rapporte surtout anguilles et Athérines, un petit poisson apprécié en friture.
Les Salins d'Aigues-Mortes, la ville de St Louis est un fleuron exceptionnel de l'architecture militaire médiévale. Son enceinte fortifiée, se dresse fièrement au milieu des salins.
L'exploitation d'Aigues-Mortes est l'une des plus anciennes de la Méditerranée. Son origine remonte à l'Antiquité. Peccius, ingénieur romain, aurait été chargé au début de l'ère chrétienne d'y organiser la production du sel. A la fin de XVIIè siècle, dix-sept petits salins étaient exploités dans l'enclos de Peccais, au sud-est de la ville. ils appartenaient à divers propriétaires qui, après les graves inondations de 1842, s'associèrent à un négociant montpelliérain pour fonder, en 1856, la Compagnie des Salins du Midi.
L'exploitation d'Aigues-Mortes couvre une superficie totale de 10 800 ha. La production est en moyenne de 500 000 tonnes de sel par an, soit 15 000 tonnes de sel par jour pendant la récolte.
Dunaliella salina est une espèce d'algue halophile que l'on peut trouver plus particulièrement dans les marais salants et les zones dont la salinité est moyenne. Elle est à l'origine de la couleur rose/rouge caractéristique des marais salants.
La fête est aussi dans la rue, parmi la foule avec "l'abrivado" et la "bandido", lorsque les gardians encerclant le taureau, I'accompagnent de la manade à l'arène et le ramènent de la même façon en traversant la ville une fois la fête finie.
Le gardian (du provençal gardian, littéralement « gardien ») est le gardien d'une manade camarguaise ou troupe de taureaux ou de chevaux élevée en semi-liberté et appartenant à un manadier.
L'outil de travail principal du gardian est ficheiroun ou trident de fer, longue gaule de frêne ou de châtaignier armée d'une douille conique en fer terminée par trois pointes. C'est avec cet instrument que le bouvier se fait obéir du taureau, en particulier lors du triage du bétail.
Le cheval, emblème de la Camargue et des Saintes-Maries-de-la-Mer participe à de nombreuses fêtes folkloriques : Abrivado, Bandido, Roussataïo et jeux gardians.
Le cheval Camarguais est au coeur des traditions camarguaises.
Même la nuit le cheval est Roi...
La course camarguaise
Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.
-La cocarde, contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
-Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.
-La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variables et déterminés par le classement du taureau.
Des taureaux, sélectionnés spécialement pour leur courage et leur vitesse, sont lâchés dans l’arène. Là les y attendent des raseteurs tout de blanc vêtus, qui essayent de couper une « Cocarde » située entre les cornes de l’animal. Pour cela, ils ont dans la main une espèce de peigne encore appelé raset, crochet ou gratte. Pour réussir ce geste téméraire, une bonne vitesse et une grande habilité sont nécessaires, et c’est très spectaculaire de voir comment les raseteurs sautent la barrière pour se mettre de justesse à l’abri des cornes des taureaux.
Contrairement à ce qui se passe dans la corrida , pas question ici de maltraiter physiquement
le taureau qui est une star, au même titre que les raseteurs.
Après la course, le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact.
La cabane de gardian.
A l'origine, le mas camarguais était conçu comme une petite maison arrondie pour bien résister au vent et offrir au gardian un habitat comportant une cuisine et une chambre.
Les traditionnelles roulottes de gitans
Le Bucrane d'un taureau de la manade qui de ses cornes levées, éloignera le malheur
Arrondie au nord pour faire glisser le mistral, avec un toit de roseaux, blanchie à la chaux, c'est la cabane de Camargue
L'entrée d'un mas,
Les Saintes Maries de la Mer, capitale de la Camargue gardiane et fervente.
Construite près de l’embouchure du Petit-Rhône, l’ Eglise des Saintes Maries de la Mer avait une position stratégique importante, car au moment de son édification, aux IX° et XII° siècles, les pirates sévissaient sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions. L’église domine le village et est visible à 10 km depuis l’intérieur des terres. Il s’agit d’une véritable forteresse, formée d’une nef unique et droite, sans ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis et servit de tour de guet. Le chœur et l’abside sont surmontés par un donjon en hémicycle qui renferme l’ancienne salle du corps de garde appelée « chapelle haute ». Les murs de l’église sont percés de meurtrières. Elle servait de refuge pour la population et on y trouve même un puits d’eau douce. Aujourd’hui, la statue de Sara, élément essentiel du patrimoine des gitans, est placée dans la crypte, à droite de l’autel. On remarquera également, dans l’église un autel païen du IV° siècle avant J.C.
Cette pittoresque petite cité est très animée, elle est célèbre pour le pèlerinage que le peuple gitan effectue chaque année en dévotion à Sainte Sara
Les arènes d'Arles.
Construit par une colonie romaine en 90 après J.C., ce lieu accueillait près de 20 000 spectateurs, notamment pour les combats de gladiateurs. Transformé en forteresse au Moyen-Âge, l'amphithéâtre abritait 212 maisons. L'édifice fut dégagé au XIXe siècle, et il accueille aujourd'hui spectacles taurins et autres événements.
Arles, aux portes de la Camargue.
Une ville gaie et colorée, bruyante à l'heure du marché et dont les vestiges romains témoignent encore des splendeurs passées.
Le Grau du Roi, petit port de pêche dès son origine, connaît le tourisme depuis le début du XX ème siècle.
Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (Grau) conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel.
Que serait la Camargue sans l'Arlésienne ?
Le costume de l’Arlésienne naît vers le milieu du XVIIIe siècle du désir des habitantes du pays d’Arles de s’habiller différemment des autres femmes. Il prendra sa forme définitive et épurée, dite moderne, à la toute fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, le costume est porté à l’occasion de festivités. La coiffure agrémentée du fameux ruban apparaît vers 1835.
La croix de Camargue
Cette croix, plus communément appelée croix des "gardians" est accrochée au mur de toutes les demeures camarguaises. La croix symbolise la foi, le coeur la charité, l'ancre l'espérance. Les extrémités de la croix représentent le trident camarguais, indispensable aux gardians pour contrôler leurs troupeaux.
Voilà, j'espère vous avoir fait connaitre un peu mieux cette magnifique région de France qu'est
La Camargue...
Bonne vacances à tous...